Ce rapport d’étonnement n’est pas un plan numérique.
C’est un recueil d’idées et de propositions pour amorcer la discussion collective le plus rapidement possible. Elles sont issues d’une série de rencontres d’un premier groupe d’étonnés, tous convaincus qu’ils sont loin d’être seuls à s’étonner devant le peu d’envergure et de prévoyance de nos élus face aux mutations numériques en cours.
Un plan numérique doit améliorer le mieux-être des citoyens ; il agit sur les fondements même de notre nouvelle société qui émerge.
La connectivité numérique est le vecteur qui modifie autant les structures économiques que culturelles ; c’est un espace qui nous force à inventer une nouvelle façon de vivre ensemble.
Le numérique c’est :
- Culturellement : un lien électronique entre le tiers des sept milliards d’êtres humains vivants sur notre planète, dont la moitié ont moins de 25 ans.
- Économiquement : une réorganisation des activités autour de l’économie immatérielle ; c’est d’ailleurs le seul secteur de croissance en progression actuellement.
- Politiquement : c’est une place publique que les citoyens commencent à investir pour accepter ou refuser les modèles ou les projets proposés par leurs gouvernants.
Le numérique nous condamne à devenir plus inventif et plus intelligent.
Brancher le Québec sur quoi, pour qui et à quelle fin ?
Le budget annuel estimé pour le numérique au Gouvernement du Québec se situe entre 8 et 10 milliards.
Le volume d’affaires annuel de l’industrie numérique au Québec est de près de 25 milliards (Affaires Extérieures Canada).
Elle compte plus de 8 000 entreprises qui génèrent plus de 150 000 emplois (ISQ).
Sphères d’action :
- Soutien à la gouvernance : le numérique permettant à la fois une production et une diffusion des informations gouvernementales.
- Soutien à l’économie : le numérique permettant une plus grande présence québécoise sur le Web.
- Soutien aux citoyens : le numérique permettant une meilleure participation à la société.
- Soutien aux infrastructures : le numérique permettant de développer une multi plateforme de nouvelle génération permettant de réduire la fracture numérique.
En plus des quatre sphères le plan numérique englobe aussi
une action ciblée sur :
- Soutien au DPI : le plan numérique adaptant l’appareil de l’État aux nouvelles tendances technologiques et sociétales émergentes.
L’INNOVATION NUMÉRIQUE ET LE GOUVERNEMENT
Ce n’est pas vraiment peine perdue que de vouloir attirer l’attention du gouvernement sur l’avenir numérique du Québec. Dans l’opposition, alors que le PQ avait moins de chats à fouetter, on était sensible à la situation.
Pour preuve, voici un article du Devoir de juin 2010 (le sujet ne date pas d’hier) écrit par Fabien Deglise qui avait été repris entièrement sur le site du PQ http://bit.ly/Sp9uAu . Il faut croire que l’éditeur du site avait trouvé cela pertinent. Si c’était bon pour critiquer le gouvernement Charest, est-ce que ça le demeure aussi pour critiquer, s’il ne prend pas la chose au sérieux, le gouvernement en place ?
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Excellent!
Anticiper ces changements futurs c’est vital meme.
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